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La trentaine, l’amitié solidement ancrée, l’énergie chevillée au corps, ils ont quitté Paris pour créer un restaurant français à Lisbonne, à l’ambiance brasserie parisienne élégante et cosy. Le jardin d’Eden vient tout juste de fêter ses deux ans et le succès est au rendez-vous.
Persévérance et détermination. Ces deux mots résument l’aventure audacieuse de Nour, Wilson son mari, et Charles leur ami. Tous trois se sont rencontrés au collège Georges Duhamel dans le 15e arrondissement de Paris. Depuis ils ne se sont plus quittés, malgré des parcours d’études très diversifiés. Nour est chef de projet chez L’Oréal, Wilson, travaille dans le bâtiment. Le couple vient d’avoir un enfant qui s’appelle Eden. Quant à Charles, il est manager à l’Hôtel Costes. Mais la vie parisienne ne leur plaît plus. Avec son mari d’origine portugaise, Nour passe des vacances au Portugal. Au fil des voyages, l’envie se précise. Le couple en parle à Charles, en poste au Costes et la décision est prise. En 2019, ils sont ensemble à Lisbonne, des idées plein la tête. Mais la Covid met à l’arrêt tous leurs projets. La distance avec Paris est pénible. Leur famille leur manque. Leurs parents surtout, ils habitaient juste à côté. « Il était si facile de passer boire un café à l’improviste », raconte Nour.
Petit à petit, Lisbonne se dévoile et les séduit. Ils apprécient l’accueil des gens, leur gentillesse, la douceur de vivre, la sécurité. Ils cherchent un lieu. Au premier, abandonné avec l’arrivée de la pandémie, succède un second peu convaincant, puis en 2021, ils découvrent un petit coin de paradis avec son jardin, au cœur du quartier français de Campo de Ourique. Le restaurant, ils le surnomment presque aussitôt : le jardin d’Eden. Eden, comme le nom du fils aîné du couple, qui a désormais un petit frère, prénommé Adam. Le local nécessite de gros travaux, mais hors de question de faire appel à un entrepreneur. Les voilà tous trois à l’œuvre, la main dans le plâtre, le dos courbé par le poids des matériaux, tous les jours sans interruption de 7 h du matin à 22 h. Wilson dirige le chantier, Nour et Charles exécutent. Fort de son expérience à l’hôtel Costes, Charles réinvente le concept avec le concours d’une décoratrice d’intérieur. Le trio a des idées radicales sur l’apparence du lieu, le bar, la salle, le jardin, ils façonnent tout à la main. Et le résultat est magique, chic et chaleureux à la fois. En août 2022, le Jardin d’Eden de Campo de Ourique ouvre enfin ses portes. Les deux enfants sont à l’école portugaise et la petite famille s’est installée de l’autre côté du Tage. Le bœuf Rossini fait fureur, le magret de canard aussi. Le chef Axel, venu lui aussi de l’hôtel de Costes, mise sur des valeurs sûres et des produits de qualité. Ouvert midi et soir, les trois compères proposent une carte française variée, joliment métissée. Nour et Wilson (33 ans), et Charles (32 ans) – qui vient à son tour d’avoir un bébé – ne regrettent pas leur déménagement au Portugal. Mieux, après avoir fêté, ils envisagent l’ouverture d’un second restaurant dans un futur proche, sans doute en bord de mer, peut-être du côté de Cascais ou de Caparica.
• YETTY HAGENDORF
Rua Correia Teles 107A, Lisbonne
Tél. : +351 212 122 275
LES PAPILLES EN ÉMOI
Anciennement appelé D7, le visa D8 a été conçu pour attirer les nomades digitaux de nationalité étrangère au Portugal. Mais quelles sont les conditions à remplir pour l’obtenir ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Le Lisboète Magazine a mené l’enquête
Lancé en octobre 2022, le visa D8 est rapidement devenu un must-have pour les jeunes nomades numériques en quête de soleil, de wifi rapide et de plages paradisiaques. Ce visa permet aux indépendants et adeptes du télétravail de poser leurs valises au Portugal, à condition de remplir certaines formalités : un passeport valide, quelques photos, une assurance santé, et surtout, un justificatif de revenus d’au moins 3280 € par mois, soit quatre fois le salaire minimum portugais.
Mais pourquoi le Portugal est-il devenu l’un des nouveaux paradis pour ces jeunes tech, aisés et à fort potentiel ?
Le pays a tout pour séduire : un climat de rêve, un coût de la vie abordable, et des infrastructures modernes qui font la joie des télétravailleurs. Que ce soit à Lisbonne, à Porto ou même dans des villes plus petites comme Lagos, toutes ces destinations disposent d’espaces de coworking design et optimisés avec une connexion internet souvent ultra rapide (environ 163,5 Mbps). En 2023, Lisbonne comptait 16 000 nomades numériques et leur nombre ne cesse d’augmenter. Il faut dire que le cadre est idéal pour travailler surtout quand on a la chance d’occuper un bureau avec une vue imprenable sur l’océan.
Ana Mendes Godinho, ministre du Travail, l’a dit : « Les nomades numériques sont fondamentaux pour le développement du Portugal, en particulier pour revitaliser les régions intérieures ». En somme, venir travailler sous le soleil portugais est aussi bénéfique pour l’économie locale.
Mais tout n’est pas si facile. Le visa D8, impose une volée de démarches administratives, dans un pays où elles peuvent facilement tourner au cauchemar. Dès votre arrivée, il faudra obtenir un NIF (Numéro d’Identification Fiscale), ouvrir un compte bancaire dans un établissement portugais (tous ne sont pas accueillants) et enfin obtenir un permis de résidence auprès de l’AIMA (Agence pour l’Intégration, la Migration et l’Asile). Tous les indépendants doivent par ailleurs fournir un contrat de prestation de services pour une entreprise non-portugaise et un casier judiciaire vierge.
Il est également important de prendre en compte l’évolution des dispositions fiscales. Le statut de résident non habituel (RNH), qui autrefois offrait des avantages fiscaux non négligeables, a été supprimé fin 2023. Il permettait aux expatriés de profiter d’une exonération fiscale sur les revenus étrangers pendant 10 ans. Aujourd’hui, avec votre visa D8, vous pourrez peut-être bénéficier d’un taux fixe de 20 %, mais uniquement sur certains revenus générés au Portugal. Si vous venez au Portugal pour fuir les impôts, méfiez-vous !
Malgré ces défis, Lisbonne reste un hub recherché par les nomades numériques. Avec ses infrastructures modernes, ses événements internationaux comme le Web Summit, et ses espaces de coworking qui rivalisent d’ingéniosité, la ville aux sept collines jouit d’une réputation solide. Pour Carlos Moedas, le maire de Lisbonne, la ville doit rester le centre mondial de l’innovation (propos tenus lors du Summit 2022).
En conclusion, le visa D8 peut être une opportunité en or. Certes, les démarches administratives peuvent être laborieuses, mais la qualité de vie est le plus souvent au rendez-vous.
• JULIEN BENDEL
Bonjour les Lisboètes ! Le mois de novembre est là, les feuilles d’automne parsèment les trottoirs et le vent d’hiver souffle déjà. Mais Lisbonne bouillonne d’activités pour réchauffer le cœur et l’esprit. Voici notre sélection automnale.
Dans le cadre des célébrations du 50e anniversaire de la révolution des Oeillets, l’Ambassade de France et l’Institut Français présentent Olhares Franceses sobre a revolução dos Cravos. Cette exposition propose un accès inédit à des documents diplomatiques, des articles de presse, des photos, et des témoignages d’époque. Le 5 novembre, des visites guidées par l’historien Victor Pereira seront offertes sur inscription.
Une occasion unique de revivre cette période fondatrice de la démocratie portugaise vue par la France.
📅 Le 5 novembre à 17 h et 18 h 30
📍 Palácio dos Santos
💰 Entrée libre sur inscription
Source : (c) LaDolceVita
Jonathan Dassin rend hommage à son père, Joe Dassin, au cours d’un concert dédié aux chansons qui ont marqué l’histoire de sa famille et celle de la chanson française. Au Casino d’Estoril, il interprétera L’été indien, Champs-Elysées ou encore Et si tu n’existais pas. En s’inspirant de l’album À toi (2020), Jonathan propose un voyage musical qui traverse les époques, entre romantisme et nostalgie en hommage à son père.
📅 Le 6 novembre à 21 h 30
📍 Salle Black et Silver au Casino d’Estoril
💰 Entrée entre 25 et 65 €
Source : Casino Estoril
Ne manquez pas la fête des châtaignes ou encore plus communément Magusto. Le 11 novembre , jour de l’armistice en France, le Portugal commémore saint Martin, celui qui a donné la moitié de son manteau à un mendiant. L’esprit est au partage et à la convivialité, en famille ou entre amis. Les traditions perdurent, les rojões sont aux repas et pour le dessert des châtaignes cuites au feu de bois avec un bon verre de liqueur. De multiples festivités ont lieu un peu partout dans le pays, comme à Cascais, Oeiras ou encore Algés et Benfica.
La mairie de Cascais propose une foire à ciel ouvert, avec des spécialités portugaises et, de 16 h à 18 h, une distribution de châtaignes cuites, sans oublier les promenades en poney pour les enfants.
📅 Du 7 au 10 novembre de 11 h à 22 h
📍 Mercado da Vila de Cascais
💰 Entrée libre
Source : Mercado da Vila de Cascais
Après avoir exposé à Paris avec succès, le photographe Frédéric Bourret transpose son concept à Lisbonne. L’inauguration aura lieu le 14 novembre à la Galerie Calçada Cem. Le principe est simple et le résultat positivement déconcertant. Sur des photographies de Paris, réalisées par Frédéric Bourret, des artistes de tous horizons ont customisé l’image selon leur créativité. Chaque œuvre est réinterprétée. Le résultat est un mélange de perspectives et de formes artistiques qui subliment le cliché. Une expérience créative et poétique.
📅 Du 14 au 24 novembre
📍 Calçada Cem Gallery
💰 Entrée libre
Source : Metarmofose Urbana
Fan du cinéma du 7e art, passionné de Patricia Mazuy, venez assister au LEFFEST pour découvrir ou redécouvrir un cinéma engagé, et débattre avec la réalisatrice. À ne pas manquer : Bowling Saturn le 8 novembre à 21 h 30 au cinéma São Jorge ou encore La poissionière de Bordeaux le 9 novembre à 21 h 30 au cinéma Medeia Nimas. Le cinéma français sera au rendez-vous avec le film À son image de Thierry de Peretti (projection les 13 et 14 novembre).
Retrouvez toute la programmation des projections ainsi que de multiples expositions et ciné-concerts à ne pas manquer !
📅 Du 8 au 17 novembre
📍 Lisbonne
💰 Entrée entre 3 et 8 €
Source : LEFFEST
Le Tivoli BBVA présentera une expérience cinématographique unique avec Les Vampires de Louis Feuillade, dans le cadre du cycle « Cinema Erótico – Desafiando os Limites ». Pendant trois nuits, cette série récemment restaurée sera projetée pour la première fois au cinéma, accompagnée par une performance en direct de Rodrigo Amado Unity. Cette œuvre emblématique est célèbre pour son esthétique surréaliste et pour la présence marquante de Musidora, l’iconique Irma Vep, figure pionnière du cinéma.
Le groupe Rodrigo Amado Unity, composé de musiciens talentueux au saxophone, à la contrebasse, au piano et à la batterie, ajoutera une dimension sonore immersive à cette projection. Assistez à cette rencontre entre musique et cinéma pour redécouvrir un classique du 7e art dans une ambiance unique.
📅 Du 12 au 14 novembre à 21 h
📍 Théâtre Tivoli
💰 Entrée à 6 €
Source : Teatro Tivoli
Du théâtre à la danse en passant par des performances, concerts et rencontres, le festival est là pour souligner l’actualité, mais aussi pour divertir les anxieux.
À ne pas manquer :
- L’ouverture du festival dans l’enceinte du CulturGest avec TRILOGIA CADELA FORÇA – Capitulo
- A Noiva e o Boa Noite Cinderela de Carolina Bianchi y Cara de Cavalo, avec une introduction sur les violences faites aux femmes (représentation le 15 novembre à 21 h et le 16 novembre à 19 h, sur réservation).
- A vida secreta dos velhos de Mohamed El Khatib. L’amour a-t-il une date de péremption ? (23 et 24 novembre au CulturGest sur réservation);
- La CASA DA AMÉRICA LATINA qui accueille l Terra Batida de Ritó Natálio et Ellen Pirá Wassu, une performance mêlant les communautés indigènes aux débats écologiques d’aujourd’hui.
📅 Du 15 novembre au 1er décembre 2024
📍 Lisbonne et ses alentours
💰≈ 20 €, réservation conseillée
Avis aux amateurs de vins. La septième édition de l’Amphora Wine Day aura lieu le 16 novembre à Beja. Au programme : dégustation de vin rares, nationaux ou internationaux tout droit sortis de l’amphore, mais aussi des discussions sur la fabrication des vins ancestraux et l’ouverture des amphores ou talhas de barro de l’année 2024 !
📅 Le 16 novembre
📍 Herdade do Rocim, Cuba, Beja
💰 24,50 € sur réservation anticipée et 29,50 € sur place
Ce festival rend hommage au cavaquinho (instrument de musique originaire de la région du Minho), avec un temps d’initiation à la technique du rasgado. Les participants pourront participer à un workshop et en clôture et assister à un concert de Tato Rezende Trio ou encore de Luís Capitão.
Retrouvez toutes les info sur le site.
📅Le 16 novembre
📍 Carcavelos
💰 10 à 20 €
Le colloque Athéna est l’occasion de fêter le centenaire de l’une des revues qui a bercé le modernisme portugais. Différents intervenants s’exprimeront et parleront bien sûr du célèbre portugais Fernando Pessoa. Avec à 17 h un parallèle entre Orpheu et Athena animé par Fernando Cabral Martins ou encore à 11 h 30 le portrait du désir d’immortalité et l’introduction à l’hétéronomie dans Athena par Nuno Amado.
Découvrez le programme et les intervenants.
📅 Le 21 novembre 9h30 à 18h
📍 Casa Fernando Pessoa
💰 Entrée libre, réservation conseillée
Source : Casa Fernando Pessoa
Le Misty Fest 2024 se déroulera du 2 au 30 novembre à Lisbonne et dans d’autres villes du Portugal. Ce festival unique met en avant une diversité musicale impressionnante, allant des mélodies folk aux sons contemporains, en passant par la musique du monde et le jazz.
Pour cette 15e édition, le festival présentera des artistes renommés ainsi que de nouveaux talents. Parmi les premiers noms confirmés figure Lina, qui interprétera son projet acclamé, Fado Camões, et Salvador Sobral, connu pour sa voix distinctive et ses compositions innovantes. L’artiste allemand Christian Löffler apportera également une touche internationale avec ses performances immersives.
Les concerts se tiendront dans plusieurs lieux emblématiques tels que le Centro Cultural de Belém et la Casa da Música, garantissant un accès à une vaste gamme de spectacles.
📅 Tout le mois de novembre
📍 Lisbonne
💰 Entrée à partir de 9 €
Source : Misty Fest
Niché dans une impasse entre Rato et les Amoreiras, le Procópio Bar rythme la vie politique du Portugal depuis plus d’un demi-siècle. Dans ce lieu insolite se sont décidés quelques-uns des événements les plus importants de la démocratie portugaise, qui célèbre son cinquantième anniversaire cette année.
Des marches qui donnent sur une placette pavée, des maisonnettes de plain-pied datant du XVIIIe siècle : rien n’indique qu’un bar se cache dans les parages. Pourtant, une petite maison intrigue, avec sa façade recouverte par le lierre et les branches d’un bougainvillier. C’est en poussant sa porte d’entrée qu’on se retrouve transporté à la Belle Époque.
« Je suis tombée amoureuse de l’Art nouveau en regardant un film dans lequel apparaissait un bar rempli d’objets incroyables. »
Voici le Procópio Bar. Sa salle carrée présente un décor aux nuances de rouge dans une esthétique Art nouveau. Mobilier, miroirs, statuettes, luminaires de la période occupent presque tout l’espace disponible, offrant une ambiance tamisée et intimiste.
“Je suis tombée amoureuse de l’Art nouveau en regardant un film dans lequel apparaissait un bar rempli d’objets incroyables”, se souvient Alice Pinto Coelho, 86 ans et à la tête du Procópio depuis son ouverture, le 2 mai 1972. Baptisé en référence au célèbre Café Procope de Paris, le Procópio est né d’une volonté d’ouvrir un bar dans une période pourtant peu propice: le Portugal vit alors sous un régime autoritaire débuté en 1926.
A l’époque, “Lisbonne n’avait rien, il n’existait quasiment aucun endroit pour sortir le soir, si ce n’est quelques bars à hôtesses”, rembobine Alice Pinto Coelho.
Les premiers clients du Procópio sont des amis et des connaissances, le cadre y est strict. “J’ai été très dure avec eux, car ils étaient habitués aux bars à hôtesses et je ne voulais pas d’un lieu de séduction de ce genre”, rappelle Alice Pinto Coelho.
Rick’s Café lisboète
Le 25 avril 1974, la révolution des Œillets met fin à la dictature et signe l’avènement de la démocratie au Portugal. Pour le Procópio, c’est le début d’une nouvelle vie et l’arrivée d’une clientèle politique. Membres du Parti socialiste portugais, dont le siège se situe à moins de cinq minutes à pied, du Parti communiste et certains militaires politisés se mettent à fréquenter l’établissement.
Dans leur sillage, ils entraînent les journalistes : le Procópio devient alors un centre d’informations et de décisions, une sorte de Rick’s Café lisboète. Les habitués du bar disent que, ce qui ne se sait pas au Procópio ne vaut pas la peine d’être su. Sur ses sièges se sont par exemple succédé les présidents portugais Mário Soares et Jorge Sampaio, l’ancien président de la Commission européenne José Manuel Barroso ou encore l’ex-Premier ministre António Costa. Autour d’un verre de whisky, de vodka ou de gin, ces personnalités ont tour à tour défini le destin du pays.
Malgré son âge, Alice Pinto Coelho reste le capitaine du navire Procópio et ne compte pas s’arrêter là. “D’ici peu, je suis dans le cercueil, même si je déteste dire ça. Si je pouvais mourir ici, ce serait beau. Mais je resterai jusqu’à la fin, car pour moi le Procópio, c’est sacré”, assure -t -elle. Pour l’heure, elle fait l’effort d’être présente au bar tous les mercredis soir afin d’y raconter les innombrables histoires de ce lieu, l’un des derniers Mohicans de la nuit lisboète d’antan.
Dans leur villa moderne à Pero Moniz, au milieu des vignes et des vergers, Agnès propose une chambre d’hôtes et des petits déjeuners gastronomiques devenus célèbres dans toute la région. En quittant Metz, elle n’imaginait pas une telle aventure.
Attirés par l’odeur du pain servi encore chaud et les draps soyeux de la suite de luxe, les clients rivalisent de compliments sur la Casa da Corsica, nichée à quelques kilomètres de Cadaval dans un paysage d’une beauté à couper le souffle. Pourtant, rien ne prédisposait le couple Suzzoni, à s’installer au Portugal ou à accueillir des étrangers chez eux.
Née à Isigny-sur-Mer en Normandie, d’une mère crémière, Agnès épouse Pierre et le rejoint à Metz. Elle est responsable du recouvrement dans une société de transports frigorifiques, lui est imprimeur fiduciaire et premier routeur de Lorraine. Quatre enfants plus tard, ils envisagent de prendre leur retraite dans le sud de la France. Pierre a hérité d’une maison dans le Var, mais deux inondations successives ont raison de leur témérité. Cap sur le Maroc, quand intervient l’attentat de la place Jemaa et Fna, qui met fin à leur projet. Direction le Portugal avec une prédilection pour l’Algarve. Mais la région se révèle trop chère et trop bétonnée. Ils sillonnent le pays, jusqu’à Cadaval, capitale de la poire, avec ses 200 000 tonnes récoltées chaque année et découvrent un terrain à vendre, avec une vue époustouflante sur la Serra de Montejunto. C’est le coup de foudre. Un an et demi plus tard, le 15 octobre 2020, ils entrent dans la villa de leur rêve, ultra-moderne, avec une piscine à débordement de 11 mètres sur 4 et des effluves d’eucalyptus qui parfument les terrasses.
« Maman, toi qui aimes tant recevoir et cuisiner, pourquoi ne louez-vous pas la suite à l’étage que vous n’utilisez pas ? » s’exclament les enfants du couple. L’idée séduit Agnès, mais Pierre est réticent. Dès le premier été, le succès est au rendez-vous avec 55 réservations.
La Casa da Corsica, petit clin d’œil aux origines de Pierre, se démarque par la qualité de sa cuisine gourmande, d’inspiration 100 % française. Le pain, les brioches, les confitures, le caramel au beurre salé, les cakes, les tartes, les madeleines, les cannelés, les yaourts, tout est fait maison. Agnès se lève à 5 heures et cuisine trois heures sans interruption pour gâter ses clients. Près de 20 kilos de farine et 2,5 kilos de beurre – d’Isigny, bien sûr – transitent tous les mois dans sa cuisine. La réputation n’a pas tardé. Elle est désormais à la tête d’une petite entreprise et anime des ateliers de création de maisons d’hôtes, des ateliers de céramique et probablement bientôt des ateliers de cuisine !
• YETTY HAGENDORF
Avec son humour souvent provocateur et politiquement incorrect, Élie Semoun, 60 ans, est parvenu à se renouveler au fil des ans, passant avec aisance de la télévision à la musique et au cinéma, tout en conservant une place remarquable parmi les one-man-show. Il présentera, le 28 septembre prochain, son spectacle Élie Semoun et ses monstres, sur la scène du Centro Cultural de Belém.
Est-ce la première fois que vous venez à Lisbonne ?
En 1996, j’ai tourné Les Bidochon à Lisbonne avec Anémone et Jean-François Stévenin. J’avais emmené mon père lors de ce voyage. Je me souviens du tramway et des rues pavées de carrelage, magnifiques. Des années plus tard, j’ai séjourné en Algarve, mais je ne suis jamais revenu à Lisbonne, alors que j’y ai plein d’amis, qui seront présents le 28 septembre. Parmi eux Nicolas Benhamou, réalisateur, avec qui je viens de tourner On aurait dû aller en Grèce qui sort sur les écrans français le 13 novembre 2024 et aussi Claude François Junior qui habite au Portugal.
« La scène est et doit rester un espace de liberté. Toute ma carrière on m’a demandé si on pouvait rire de tout ? Aujourd’hui, je suis contraint de répondre : non. »
Vous avez un attachement particulier pour le Portugal ?
Surtout à travers la langue portugaise. Je suis amoureux fou de la bossa-nova, cette musique triste et gaie, un peu comme le fado. Je ne parle pas portugais, mais j’ai fait trois albums de bossa-nova. C’est une langue fabuleuse, mélodieuse, et que j’adore écouter.
« Je suis déjà en train d’écrire le prochain spectacle et il n’est pas exclu que je teste sur scène quelles nouveautés. »
Élie Semoun et ses monstres, que vous allez jouer, est votre dernier spectacle ?
Voilà bientôt trois ans que je tourne avec Élie Semoun et ses monstres, ce sera l’occasion de lui offrir un enterrement de luxe ! Je suis déjà en train d’écrire le prochain spectacle et il n’est pas exclu que je teste sur scène quelles nouveautés.
Avec le temps, vos textes sont-ils devenus plus incisifs ?
Ils l’ont toujours été. J’avais un sketch sur un pédophile que j’ai retiré pour ne pas avoir de souci. Depuis que règne la loi du premier degré, la provocation a du mal à passer. Mes textes sont plus trash qu’avant, mais je m’autocensure. L’époque a changé. On a donné la parole à tous les idiots et ils s’en servent pour vous interdire de rire de ci ou de ça. La scène est et doit rester un espace de liberté. Toute ma carrière on m’a demandé si on pouvait rire de tout ?
Aujourd’hui, je suis contraint de répondre : non.
Comment travaillez-vous ?
Je prends des notes. Je peaufine chaque phrase. J’enlève tout ce qui ressemble à du bavardage et je conserve l’indispensable. Dans l’idéal, je dois aboutir à une phrase, un rire. Je laisse libre cours à mon instinct d’humoriste, puis je teste mes textes avec du public. Le comportement des gens m’inspire beaucoup. Les idées me viennent souvent au réveil. Je me lève tôt, vers cinq heures et j’adore travailler dans mon lit, c’est l’endroit idéal pour travailler. J’écris pour partager avec le public mes émotions, ma vision de la société, de l’amour, de la mort, du racisme, de la bêtise humaine, de la violence.
L’écriture et le spectacle sont-ils indis- pensables à votre équilibre ?
Le spectacle est un vrai besoin. Je suis né sur les planches. Tant qu’il y aura du public pour apprécier les histoires que je raconte, je continuerai. Dans mes films comme dans mes spectacles, je partage ma vie, mes amours, la maladie de mon père… Des choses très personnelles. La scène me fait peur, mais elle me galvanise aussi. C’est cela qui est excitant.
Le trac a disparu ?
Le trac est resté le même et c’est affreux. Ceux qui disent qu’il est un accélérateur de performances se trompent. Le trac est atroce et paralysant. Il surgit dès les premières représentations, avant même d’entrer en scène. Je redoute particulièrement la présentation des nouveaux sketchs, comme je le ferai à Lisbonne, cela intensifie mon angoisse.
Quels sont les lieux les plus incongrus où vous avez joué ?
Le plus terrifiant, ce fut une boîte de nuit, avec Dieudonné, personne ne nous écoutait. Le plus incongru, c’était à Marseille, sur une piscine, debout sur une scène flottante. À la fin du spectacle, je me suis jeté à l’eau. Et le plus beau, sans doute le Casino de Paris ou dernièrement les Folies Bergères, pour la magni-
ficence de ces deux salles. Ce n’est pas le public qui fait la différence. Si vous êtes bon, il l’est aussi.
Pensez-vous avoir un don ?
Sans doute, puisqu’à 60 ans, je suis toujours en selle. Tout petit, j’ai cherché à capter l’attention des autres, à repérer le détail marrant. Ma mère est morte quand j’avais 11 ans. Très tôt, j’ai eu envie d’être différent en faisant le guignol, mais comme un professionnel ! Mon premier public s’appelait Agnès Charlemagne, une fille que je voulais séduire. Puis j’ai joué pour mes potes, ma famille. Les choses sérieuses ont commencé quand j’ai rencontré Dieudonné.
Quelles ont été les rencontres déterminantes dans votre carrière ?
Dieudonné, bien sûr. Un jeune homme vraiment drôle au moment de notre rencontre. Nous avons explosé dans le métier ensemble. Et puis Muriel Robin, avec qui j’ai commencé ma carrière à 19 ans, dans le sud de la France. On ne s’est plus quittés, notre amitié perdure aujourd’hui et elle m’a plusieurs fois mis en scène. Avec Dieudonné, c’est différent. On s’appelle de temps en temps. Mais il n’est plus un artiste, Dieudonné est devenu un homme politique dont je ne partage pas les opinions.
Comment décririez-vous votre caractère ?
J’ai l’air calme, mais je ne le suis pas vraiment. J’ai le tempérament d’un hyperactif, plutôt impatient et très – trop – réactif. Dans ma vie professionnelle et ma vie privée, je ne me mets pas en colère pour un rien, mais je fais les choses vite et parfois mal même si avec le temps, je m’améliore (rires).
Le documentaire que vous avez réalisé sur votre père vous a-t-il permis de lever des tabous ?
La caméra met une distance salutaire qui permet d’extirper les sentiments enfouis. Elle immortalise les émotions pour l’éternité. Elle rend la réalité moins cruelle, car elle nous place dans la fiction. Le documentaire m’a permis de pardonner certaines choses à mon père. On en veut toujours à ses parents pour des tas de raisons. J’ai reparlé de l’enterrement de ma mère auquel je n’ai pas pu assister et du temps que j’ai mis à réaliser qu’elle n’était plus là. On est retourné à Taza au Maroc, la ville natale de mon père. C’était dur car au quotidien, la maladie d’Alzheimer est terrifiante. Riche ou pauvre, elle nous concerne tous.
Vous avez eu reçu beaucoup de courriers après la réalisation de Mon vieux ?
Énormément. Le film a réconforté les aidants qui, comme moi, traversaient cette période pénible. On minimise leur rôle, mais ils sont essentiels, ont ont besoin d’être protégés et qu’on pense à eux. Sans quoi, la maladie d’Alzheimer peut rapidement faire plusieurs victimes collatérales.
Quelles relations entretenez-vous avec votre fils ?
Antoine a certainement plein de reproches à me faire et il reste entre nous des non-dits. Je lui parle ouvertement, mais communique-t-on vraiment assez avec nos proches ? Antoine a aujourd’hui 28 ans. Je le soutiens beaucoup. Il est peintre et je suis fier de lui.
Vous adorez, paraît-il, le jardinage ?
J’ai même écrit un livre : Pelouse interdite, éd Ulmer 2018, où l’on découvre des plantes insolites et méconnues. Le goût du jardinage remonte à mon enfance. Mes parents avaient acheté un terrain à 150 km de Paris, et ma sœur et moi détestions y aller. Petit à petit, j’ai pris goût aux week-ends en forêt. J’ai craqué pour la fougère, son beau feuillage, son élégance. J’ai commencé à en planter. Puis, j’ai acheté un terrain en Corse où je n’hésite plus à prendre la pioche pour bêcher. Non pas un potager – je suis nul en cuisine –, mais des tas de plantes et des fleurs d’ornements.
• PROPOS RECUEILLIS PAR YETTY HAGENDORF
Découvrez notre séléction de lieux incontournables à Lisbonne et ses alentours.
Nichée au cœur du quartier authentique de la Mouraria, A loja Azul propose le meilleur de l’artisanat portugais et méditerranéen. Vous y découvrirez une sélection irrésistible de produits faits main et avec amour, de belles céramiques, des mosaïques colorées, des bijoux, des tapis, des illustrations et des tas d’autres idées pour la maison et pour faire des cadeaux.
A loja Azul | Rua São Cristóvão, 7 – Lisbonne
Instagram : @azulconceptstore
azul-azul.com
En décembre 2022, Yohann et Vanessa ont ouvert leur première fromagerie dans le quartier du Rato où ils proposent un très large choix de fromages artisanaux, de charcuterie, de vin et d’épicerie
fine. Fort de leur succès et pour répondre à la demande, ils ont inauguré en juin dernier une seconde boutique, à Corroios de l’autre côté du pont. En plus de la vente aux particuliers, aux pro-
fessionnels et pour les événements, le couple propose la location de machines à fondue ou à raclette.
Fromagerie de Lisboa
Avenida Álvares Cabral, 5b – Lisbonne
Tél. : +351 927 441 387
Fromagerie da Margem Sul
Alameda Diego Velasquez, 225 – Valadares, Corroios.
Tél. : +351 212 973 565
Avec sa grande terrasse située au cœur de Lisbonne dans le triangle à mi-chemin entre l’Avenida da Liberdade et la place du Rato, le restaurant Madame privilégie les produits locaux, les circuits courts et une cuisine 100 % maison. Les pizzas, dont la pâte est faite avec une farine issue de moulins exclusivement ibériques et préparée avec une fermentation lente, sont irrésistibles. Les cocktails sont enivrants, la mousse au chocolat un délice et les prix vraiment raisonnables. Un bistrot comme on les aime.
Rua Braamcamp, 68 – Lisbonne
Tél. : +351 934 227 850
Depuis le 3 septembre, une nouvelle boutique Lully 1661 vous attend au cœur de Campo de Ourique. Ouverte du mardi au samedi, elle propose ses délicieux croissants et viennoiseries, ses belles miches de pain à la mie dense et à la croûte croquante. Toute une gamme de produits boulangers élaborés artisanalement avec de la farine bio. Sans oublier une jolie sélection de pâtisseries françaises. À goûter sans tarder.
Rua 4 de Infantaria, 43 – Lisbonne
Tél. : +351 968 481 391 @lully1661_lisboa
Situé sur l’une des plus belles places de Lisbonne, Praça das Flores, ce bistrot français convivial offre une parenthèse bucolique et une carte bien garnie de spécialités françaises avec quelques touches
portugaises. Sa terrasse ensoleillée et romantique est un havre de tranquillité. Ouvert du mardi au samedi sans interruption, Ô Bistro a généreu-
sement accueilli le premier rendez-vous du Club
Lisboète.
Rua Marcos Portugal, 1 – Lisbonne
Tél. : +33 6 48 25 27 14
Nouveau concept unique à Lisbonne, ce fast food propose des kebabs 100 % frais et artisanaux, avec cuisine ouverte. Les deux lieux, situés à Saldanha et dans le Chiado, proposent principalement la vente à emporter ou la dégustation sur place. Simplement un vrai régal, à découvrir absolument !
Chiado : Rua da Emenda, 113 – Lisbonne
Tél. : +351 218 229 617
Saldanha : Avenida Casal Ribeiro, 26A – Lisbonne
Tél. : +351 216 065 861
* Uber Eats, Glovo, Bolt et Volup
Plus qu’un salon, voici tout un univers consacré à la haute coiffure. Spécialisé dans le balayage et la coupe de cheveux, l’équipe ultra-professionnelle, formée à l’excellence du savoir-faire français, se conforme aux exigences de sa clientèle. Artisans de la beauté, ils harmonisent les coiffures à chaque visage, tout en
apportant style, élégance et créativité.
Rua das Fontainhas, 17 – Alcântara
Tél. : + 351 939 396 037
Découvrez notre séléction de lieux incontournables à Lisbonne et ses alentours.
Isabel et Christophe, boulangers depuis trois décennies, ont investi Azeitão pour offrir aux habitants de la Margem Sul leurs pains, croissants et pâtisseries concoctés dans la pure tradition française. L’atelier de fabrication, visible depuis la boutique, prépare quotidi-
ennement de délicieux snacks salés et des gourman-
dises sucrées selon un savoir-faire artisanal bien rodé.
Praça da República 41, Vila Nogueira de Azeitão
Tél. : +351 926 224 365
Voici l’adresse par excellence des gourmets du chocolat. Issu de la production de Claudio Corallo à São Tomé-et-Principe, le chocolat se déguste sous toutes ses formes. La boutique propose une belle variété de chocolat noir, à la noisette du Piémont, à la fleur de sel ou encore au citron de l’Italie du sud. Mais aussi de la crème glacée et même une glace veloutée végétalienne 100 % cacao.
Rua da Escola Politécnica 4, Príncipe Real, en face du jardin.
Tél. : +351 213 862 158 | www.bettinacorallo.com
Instagram: BettinaCoralloChocolateCafe
BRANCO sobre BRANCO est présent sur le marché portugais depuis 25 ans et à l’étranger depuis 20 ans. Ils sont éditeurs de meubles, de tissus d’ameublement, de luminaires, d’accessoires et de styles de vie. Ils développent également la décoration d’intérieur. À l’écoute de ceux qui viennent les voir, ils étudient et créent tous vos rêves et désirs pour votre maison.
Rua de São Paulo 98, Lisbonne
brancosobrebranco.com
Tél. : +351 213 900 269
Ambiance chalet suisse des années 1970, fondue au fromage bien sûr, foie de veau et salade de pommes de terre succulents, ce restaurant ouvert 7 jours sur 7 dispose d’une terrasse et propose de super happy hour de 17 h à 20 h sur le vin, la bière, les cocktails…
Edelweiss est ouvert tous les jours à partir de 17 h et les commandes
en cuisine jusqu’à 23 h.
Rua de São Marçal 2, Lisbonne
Tél. : +351 930414725
Au Largo do Rato, au cœur de Lisbonne, chez Elohim Spa bien-être, confort et sérénité sont les maîtres-mots. Ouvert en 2013 par deux franco-portugaises, le centre de 170 m2 propose un bel éventail de prestations alliant massage, gommage, réflexologie ou encore ostéopathie. Le tout est pratiqué par des thérapeutes certifiées et expérimentées aptes à traiter des pathologies comme les douleurs musculaires, l’anxiété, le stress, mais aussi les maux de la grossesse ou les jambes lourdes. Réservez votre moment détente en solo, en duo ou en groupe du lundi au samedi de 11 h à 20 h. Une réduction de 15 % est offerte sur présentation du Lisboète Magazine.
Largo do Rato 3, 1o andar, Lisbonne | Tél. : +351 213 860 708
WhatsApp : +351 925 411 852 | email : info@elohim.pt
Instagram : elohim–massage–lisbon
www.elohim.pt
Trois mots qui désignent trois copains décidés à créer le bar à cocktails le plus cool de la capitale. Aux côtés des cocktails signature, des assiettes fusion sur le thème du citron à partager. Fournisseurs triés sur le volet, produits organiques, circuits courts, bières artisanales, vins biologiques, Limão fait honneur aux ingrédients portugais avec une pointe de savoir-faire français. Privatisation du lieu et soirées entreprises possibles.
Rua da Boavista 18, Lisbonne
Tél. : +351 936 471 786 | Instagram : limao.tholla
Au milieu de l’Avenida da Liberdade, Oui Mais Non, est un lieu cosy et branché, soigneusement décoré, qui propose des brunchs et des pauses tea-time dans un cadre élégant. Une expérience chaleureuse et gustative à ne pas manquer.
Avenida da Liberdade, 180, Lisbonne
Tél. : +351 213 571 389
booking@ouimaisnon.pt
Vitrine épurée, boutique élégante, choix éclectique pour tous les goûts et tous les budgets, le nouveau magasin d’optique de Campo de Ourique fait honneur à l’élégance à la française. Après 25 ans d’expérience dans les quartiers chics de Vincennes, Steve Attal met son savoir-faire et son expertise au service des Lisboètes.
Rua Coelho da Rocha 27A, Lisbonne
Tél. : +351 219 016 207
Découvrez notre séléction de lieux incontournables à Lisbonne et ses alentours.
Le meilleur de la mode se trouve chez Véronique Laranjo. Vous trouverez une sélection des marques Soeur, Vanessa Bruno, Paul & Joe, Vivetta, Rue Blanche, Momoni, Hereu shoes, Anthology chaussures et tant d’autres. Sélectionnés avec goût, les vêtements présentés dans la boutique reflètent le goût personnel de la créatrice tout en féminité et élégance.
Travessa do Carmo, 1, Lisbonne (Chiado)
Instagram : @veronique–boutique
Croquant à l’extérieur, moelleux à l’intérieur, aussi addictif qu’à New-York, le bagel de Raffi’s Bagels est, depuis2015, une référence à Lisbonne. Surtout avec du pastrami! Cette année, la nouveauté est une gamme élargie de sandwichs élaborés avec du pain de shabbat, la hallah, et garni d’un mélange de produits italiens, au bœuf, poulet ou végétarien. Tout est artisanal et frais, et peut se commander à l’avance dans les deux adresses de la maison.
Campo de Ourique : Rua Saraiva de Carvalho, 120, Lisbonne
Estefânia : Rua Pascoal de Melo, 140 A, Lisbonne
Plus d’infos sur le site raffisbagels.pt et Instagram @raffisbagels.
Des Paris-Brest à la tarte tropézienne, en passant par l’opéra ou les éclairs, vous trouverez tous les grands classiques de votre enfance et même desbabkas et des portokalopitas inspirés des voyages des deux créateurs,
Ludovic António et Mickael Mezdari. Les fruits et les légumes de saison
locaux sont privilégiés. Les ingrédients sont soigneusement sélectionnés et
les pâtisseries sont aussi bonnes que belles à regarder.
Rua Marquesa de Alorna, 27C, Lisbonne
mickaelmezdari.com/FR/
Inspiré par la cuisine traditionnelle et goûteuse de sa grand-mère Luce, Julien Letartre, originaire du nord de la France, dirige deux boulangeries-pâtisseries à Lisbonne qui produisent plusieurs centaines de baguettes par jour et une large
variété de pains et de pâtisseries. Le personnel formé aux techniques françaises ancestrales utilise des farines portugaises soigneusement sélectionnées. Les deux boutiques proposent un espace restauration avec des plats chauds et froids.
Amoreiras Plaza, Rua Carlos Alberto da Mota Pinto, 9, Lisbonne
CUF Tejo, Av. 24 de Julho, 171 A, Lisbonne
Instagram : @maisonluce.pt
Réputé pour ses œufs Bénédicte (eggs Benedict) originaux, Breakfast Lovers offre une expérience unique. Ses anciennes arcades confèrent à l’ambiance une touche romantique et chaleureuse. Une expérience de brunch unique à déguster en plein cœur d’Alfama !
Ouvert tous les jours de 8 h à 16 h.
Beco da Caridade, 1, Lisbonne
Instagram : @breakfastloverslisbon
Spécialisées dans les vêtements vintage et les articles de seconde main, situées dans le quartier de São Bento, Arquívos et Aq2 sont deux boutiques bien achalandées qui feront le bonheur des chineurs. La première regorge de streetwear et de pièces des années 1990 à 2000, la seconde présente des vêtements et accessoires haut de gamme.
Arquívos: Rua de Santo Amaro, 6 A, Lisbonne
Aq2 : Rua de São Bento, 394, Lisbonne
Instagram : @arquivosvintage
Bien garnis, colorés d’ingrédients et de produits frais, les bols chauds et froids d’Alexandre Jeannot proposent une cuisine équilibrée et nourrissante, idéale pour se régaler sans culpabiliser. Inspiré par ses aventures aux quatre coins du monde, le patron offre des recettes à base d’açaï, des jus détox ou encore des shakes protéinés, avec pour ceux qui le souhaitent l’option vegan et gluten free.
Rua Garcia de Orta, 71C, loja 6, Lisbonne
Instagram : @bondi.bowls
bondibowls.com
Première salle d’escalade sportive ouverte au Portugal, en 2022, Altissimo offre une centaine de voies et de blocs pour tous niveaux sur une surface grimpable de plus de 1000m2 et de 14mètres de hauteur. Elle permet à chacun de grimper en toute sécurité, en tête, en moulinette ou en autonomie. Des cours individuels, en groupe ou pour les entreprises sont proposés.
Estrada de Paço de Arcos, 39, Agualva-Cacém
Instagram : @altissimolisboa
www.altissimo.pt
Ne manquez pas le spectacle de David Castello-Lopes à Lisbonne !
par Adriana Dopio
écrit par Adriana Dopio
Envie de passer une soirée mémorable et pleine de rires ? David Castello-Lopes, humoriste et journaliste acclamé, se produira le samedi 26 octobre au Musée do Oriente à Lisbonne, et c’est un événement à ne pas manquer !
Bien que toutes les places offertes par le Lisboète Magazine aient déjà trouvé preneur, vous pouvez toujours réserver vos billets pour l’une des séances :
🕓16h
OU
🕢19h30
David Castello-Lopes vous promet un spectacle unique, alors assurez-vous de ne pas passer à côté !
📍 Musée do Oriente – Lisbonne
Profitez d’un spectacle plein d’humour et de surprises !
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