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La francophonie à l’affiche du 25e Festival Monstra

par Adriana Dopio
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Dans le cadre des fêtes de la francophonie, le festival d’animation Monstra projettera, du 20 au 30 mars, 75 films en langue française en provenance de  France, Belgique, Suisse, Canada (Québec),  Roumanie et Luxembourg.

Pour Fernando Galrito, qui a créé ce festival il y a 25 ans, mettre en avant la culture cinématographique francophone relève avant tout d’un hommage historique : des premiers films projetés sur écran par Émile Reynaud et son théâtre optique au dernier succès de Jérémy Clapin, J’ai perdu mon corps, passant par des réalisateurs actuels cultes comme Jean François Laguionie, « on ne peut pas parler de l’animation sans parler de l’animation française ».

Venu étudier l’animation en France et passionné d’anthropologie, ce réalisateur au sourire infaillible conçoit ce festival avant tout  comme un moyen de rassembler les différents artistes et métiers qui participent à la réalisation du cinéma d’animation, mais aussi d’en célébrer les cultures et leur identité cinématographique singulière. 

Mais alors… quel est l’intérêt de se rendre au festival Monstra pour les francophones ?

Selon le réalisateur, le cinéma d’animation permet tout d’abord aux spectateurs de se reconnecter à eux-mêmes plus profondément que le cinéma en image réelle, notamment parce qu’il peut s’affranchir du lien espace-temps. Le dessin animé, Un bâteau dans le jardin de Jean-François Laguionie raconte par exemple l’histoire d’un commerçant des années 1950 qui construit un voilier, sous le regard de son fils inspiré par les aventures d’un grand navigateur. Un récit de vie fictif qui, en montrant le décalage entre les travaux d’un père modeste et ceux d’un aventurier, invite le spectateur à se questionner sur sa propre notion d’aventure. 

Ce festival permet également aux plus littéraires de redécouvrir la poésie grâce à la célébration des 10 ans des collections En sortant de l’école, un projet qui invite chaque année des jeunes cinéastes à produire 13 courts métrages sur la base de 13 poèmes, avec pour thèmes la liberté et l’amitié.

 

(c) Festa da Francofonia

Enfin, Le festival propose de sensibiliser les plus jeunes aux  problématiques contemporaines telles que la préservation de la biodiversité avec humour et légèreté, notamment grâce au dessin animé Sauvages de Claude Barras. Avis aux parents soucieux d’éveiller leurs gamins. 

(C) Monstrinha

Car si le cinéma d’animation s’adresse à tous les âges, il a un bienfait tout particulier pour l’éveil culturel des touts petits. Ainsi, les sessions Monstrinha visent à rendre ces créations accessibles  aux écoliers, mais  surtout à faire venir les enfants dans une salle de  cinéma. Un partenariat avec les établissements qui a touché plus de 30000 enfants en 2024, et devrait  battre de nouveaux records en 2025.

Quels que soient vos origines, votre âge, ou votre signe astrologique, il y a de fortes chances que le Festival d’animation Monstra vienne subtilement, mais durablement transformer votre expérience du monde au-delà du grand écran. Tel est le but et la promesse de  Fernando pour qui «  les films commencent réellement à travailler dans le cœur des gens lorsque la séance se termine ». 

L’ensemble de la programmation du festival Monstra, dans le cadre des francofolies, est à retrouver sur https://festadafrancofonia.com/ 



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