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Le secteur hôtelier portugais connaît un développement sans précédent. Une envolée qui s’inscrit dans une dynamique de croissance soutenue par de nombreux investissements internationaux et une demande touristique en constante augmentation.
À Lisbonne, pas moins de 12 hôtels prévus pour 2025-2026
Plusieurs grandes chaînes internationales participent à cette vague d’ouvertures. Le groupe Hilton renforce sa présence au Portugal avec le Hampton by Hilton Lisbon Baixa et ses 157 chambres, dont l’ouverture est prévue en 2025. Il envisage aussi l’installation de 11 autres hôtels répartis au Portugal dans les années à venir, dont le Canopy By Hilton Lisbon Praça São Paulo et ses 84 chambres annoncés pour 2026 toujours à Lisbonne.
Le groupe Hilton n’est pas une exception, commente Vitor Carrico, responsable presse à l’agence de tourisme « visit lisboa », qui confirme l’inauguration prochaine de nombreux nouveaux établissements dans la capitale.
Ainsi, le MACAM Hotel ouvrira le 22 mars 2025, l’Andaz Lisboa by Hyatt (58 chambres et 6 appartements) en juin, Inspira Santos Boutique Hotel (66 chambres) entre mai et juin 2025, Inspira Alfama Boutique Hotel (50 chambres) entre décembre 2025 et janvier 2026.
Parmi les autres arrivées dans l’univers hôtelier, dont l’ouverture est prévue avant fin 2026, on peut citer : le ME Lisbon by Mélia (213 chambres), The Standard (172 chambres), Moxy Alfragide (218 chambres), Residence Inn by Marriott (71 chambres), Six Senses Lisbon (114 chambres), Soho House (33 rooms).
Quels sont les groupes hôteliers en expansion ?
IHG Hotels & Resorts prévoit neuf nouvelles ouvertures totalisant 976 chambres. Parmi elles, l’Hôtel Indigo Albufeira (80 chambres, mi-2025) et l’Hôtel Indigo Faro (127 chambres, fin 2026) qui viendront renforcer l’offre haut de gamme. Le groupe envisage également l’ouverture de six hôtels sous les marques Holiday Inn et Holiday Inn Express, dont le Holiday Inn Express & Suites Lisboa – Amoreiras avec 192 chambres pour début 2025.
Tivoli Hotels & Resorts, filiale du groupe Minor Hotels, annonce pour sa part l’ouverture du Tivoli Kopke Porto Gaia début 2025. Avec 150 chambres, cet établissement de luxe bénéficiera d’un investissement de 50 millions d’euros, selon Sogevinus, propriétaire de Kopke.
Pour Cycas Hospitality (partenaire du groupe Hilton, Accor, IHG ou encore Marriott), ce sera une première, le groupe fera son entrée sur le marché portugais avec un hôtel Autograph Collection à Sintra, dont l’ouverture est prévue pour 2026.
La multiplicité des ouvertures témoigne de la diversité des investissements sur l’ensemble du territoire. La région de Porto et du Nord accueillera 68 nouveaux hôtels, d’après le consultant Neoturis, société de conseil spécialisé dans le tourisme, suivie par la région métropolitaine de Lisbonne avec 54 projets. L’Algarve, destination touristique privilégiée, verra l’implantation de 22 nouveaux établissements.

Un impact économique majeur
Ce développement hôtelier massif a un impact significatif sur l’économie locale. Le secteur de l’hôtellerie au Portugal a réalisé un chiffre d’affaires de 6,6 milliards d’euros en 2024 selon une estimation provisoire publiée par l’Institut national des statistiques (Ine). Les archipels de Madère (+15,3 %) et des Açores (+20,2 %) sont les régions ayant enregistré les plus fortes hausses sur l’ensemble de l’année. Lisbonne serait la troisième ville la plus dynamique d’Europe après Londres et Istanbul.
Le secteur hôtelier portugais bénéficie également du soutien de l’État, qui a mis en place des mesures incitatives, notamment des régimes fiscaux avantageux, et prévoit des investissements dans les infrastructures, comme le futur aéroport de Lisbonne et une ligne ferroviaire à grande vitesse entre Lisbonne et Madrid.
Cette tendance devrait se poursuivre, consolidant le Portugal comme une destination de choix en Europe pour les voyageurs et les investisseurs.

• LAURA GUEYTTE
À la tête d’un empire hôtelier, Chitra Stern dirige, avec son mari Roman, le groupe Martinhal. En septembre 2024, le ministre de l’Économie portugais Pedro Reis, et le secrétaire d’État au Tourisme, Pedro Machado, ont
décerné à Chitra la Médaille du mérite pour le tourisme. Rencontre avec une femme d’affaires avisée, humble et passionnée, qui relate une aventure entrepreneuriale mouvementée.
Où avez-vous passé votre enfance ?
Je suis née et j’ai grandi à Singapour. Mes parents sont indiens originaires du sud de Pondichéry, non loin de Chennai. À 18 ans, j’ai rejoint Londres pour étudier dans une école de commerce. Je suis l’aînée de trois jeunes sœurs et de
deux frères qui m’ont rejoint en Angleterre pour suivre leur scolarité à Oxford ou Cambridge. Pour mes parents, les
valeurs essentielles ont toujours été : la famille, l’éducation et le fait de devenir des citoyens responsables. Ils étaient
entrepreneurs, ils importaient et exportaient diverses marchandises. À Londres, j’ai habité dans des foyers d’étudiants, j’ai obtenu un diplôme d’ingénieure électronicienne, d’expert-comptable et aussi un MBA de la London Business School. J’ai même fait un trimestre en Bretagne à Plouzané, à l’École nationale supérieure des télécommunications, en 1991.
N'aviez-vous pas la nostalgie de Singapour ?
On trouve de la nourriture indienne facilement à Londres, même si j’ai pris cinq kilos avec les fish and chips et le Yorkshire pudding ! Plus sérieusement, je voulais acquérir de l’expérience en Europe. J’ai d’abord travaillé six ans chez Price Waterhouse. La rencontre avec Roman, mon futur mari, a été déterminante. J’avais 28 ans et Internet commençait à tout bouleverser. Mon père avait connu tant de hauts et de bas qu’il m’avait encouragé à préserver la sécurité d’un emploi en entreprise, mais je ne l’ai pas écouté. Roman avait déjà réalisé un petit projet immobilier à Zurich pour le compte d’investisseurs suisses, qui nous ont présenté des projets en Croatie et en Algarve et nous sommes allés visiter le sud du Portugal en 2001.

Et vous avez décidé de vous installer à Lagos ?
Tous nos amis travaillaient dans la finance ou dans des banques d’investissement à Londres, mais Roman et moi avons adoré l’Algarve, à l’époque peu développée. On a immédiatement perçu le potentiel accentué par l’arrivée de Ryanair et d’easyJet. Nous avons acheté, en 2001, une petite maison à Lagos et installé notre bureau dans le sous sol. Le projet des investisseurs suisses n’a pas abouti, mais nous avions compris que la région allait connaître un essor important.
Comment avez-vous procédé ?
Nous avons commencé par 50 résidences de luxe avec nos fonds propres et jusqu’en 2007, cela s’est bien passé. Les banques nous ont fait confiance après nos premières ventes. Là-dessus est arrivée la crise des subprimes qui nous a
touchés de plein fouet. Lehman Brothers s’est effondré, la Barclays qui devait se développer au Portugal s’est retirée et 50 % de nos acheteurs n’ont pas concrétisé la seconde partie de leur investissement. Or nous avions besoin de ces fonds pour financer le projet de construction de notre premier hôtel qui démarrait. Nous étions alors en 2010 et venions d’avoir notre quatrième enfant. La seule option qui nous restait était d’engager tous nos fonds propres, et nous l’avons fait.
Dans ces moments de crise, comment vous partagez-vous les tâches avec votre mari ?
Quand je suis au plus bas, il est au plus haut et inversement. Il est Suisse, donc plus rationnel et conservateur. Moi je suis résiliente, visionnaire et peut-être plus émotive. Grâce à nos visions différentes mais complémentaires, nous avons été parmi les rares promoteurs à survivre en Algarve. On nous appelait les « suisses fous ». Je suis fière de ne pas être tombée dans les mains des banques. Nous avons réussi contre toute attente à ouvrir un premier complexe en 2010 et aujourd’hui nous avons une entreprise prospère qui compte quatre établissements hôteliers à Sagres, Quinta do Lago, à Lisbonne dans le Chiado et au Parc des nations, ainsi qu’une participation dans l’école internationale United Lisbon qui peut accueillir 1300 élèves. Nous employons aujourd’hui 600 personnes pour un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros (département hôtellerie uniquement).

Quelle est la particularité des rési dences et hôtels Martinhal ?
Nous sommes dans une niche, celle des chambres d’hôtels de luxe ou des villas en bord de mer destinées aux familles avec de nombreux services adaptés aux enfants et des activités sans écran ! Tout est pensé pour les parents qui voyagent avec de jeunes enfants pour de longs comme pour de courts séjours, dans une atmosphère chaleureuse, écologique et qui met en avant l’artisanat local.
Les jours s’allongent, la nature reprend vie et l’air se charge d’une douce promesse de renouveau. Mars marque le retour du printemps et avec lui, une multitude d’événements pour célébrer cette saison pleine d’énergie et de couleurs ! Découvrez notre sélection d’événements et d’activités incontournables que nous avons sélectionnés pour vous.
Le Lisboète Magazine vous invite à un petit déjeuner exclusif, pensé pour et par des femmes. Rejoignez-nous pour une matinée placée sous le signe du bien-être et de la convivialité.
Au programme : dégustation de viennoiseries gourmandes de Lully 1661, massage découverte offert par Elohim Spa, et une rencontre inspirante avec Anne-Claire Hoyaux, coach professionnelle et art-thérapeute.
Un moment privilégié pour prendre soin de soi, échanger et se ressourcer dans une atmosphère chaleureuse et intime. Ne manquez pas cette belle occasion de célébrer

Célébrée dans 10 pays francophones, la Fête de la francophonie vous invite à explorer la richesse de la langue et de la culture francophones pendant deux mois. Au programme : cinéma, expositions, littérature, musique, théâtre et bien plus encore. Participez à des rencontres inédites avec vos auteurs préférés ou vivez des moments d’émotion au théâtre et au cinéma, profitez des spectacles et des expositions variées. Un événement incontournable.
🕙 De mars à avril 2025
📍 Lisbonne
Source : Fête de la Francophonie

Pendant ses études de droit, Benjamin Audoye tient un blog et dévore les œuvres de Maupassant, Houellebecq et Nothomb. Après son doctorat, il part à Barcelone où il travaille comme professeur de français langue étrangère. De 2019 à 2020, il séjourne en Inde. À son retour, il décide de se remettre à l’écriture. Son premier livre, Namaste Sirji ! : un prof en Inde, est une histoire autobiographique non fictive. Il publie ensuite son premier roman, Dettes de Je, suivi de Comme il faut, prix du Roman de narrative gay en 2023. À l’occasion de cette table ronde, vous pourrez lui poser toutes vos questions et découvrir son expérience d’enseignant au Rajasthan.
🕙 Le 22 mars à 15 h
📍 Espaço Ulmeiro – Livros, Av. do Uruguai, 19B – Lisbonne

Concert au Parce que
À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, le groupe The Badoites se produit en concert. Un événement, organisé en soutien à l’association WOMEN’S WLPT qui œuvre pour la protection et l’accompagnement des victimes de violences. Vous êtes les bienvenus à cette soirée musicale et solidaire.
🕙 Accueil à 19 h, début du concert à 21 h
📍 Restaurant PARCE QUE – R. Polo Sul 2 2h – Lisbonne (À 700m de la gare de Oriente)
ℹ︎ Entrée libre
Source : Fête de la Francophonie

Un événement pour faciliter la recherche d’emploi, la reconversion ou la reconnaissance des droits des personnes LGBTQIA+ . Le salon est également ouvert aux entreprises souhaitant renforcer la diversité, l’équité et l’inclusion dans leurs équipes. Deux jours de rencontres et workshop sont proposés. Financé par la Comissão para a Cidadania e Igualdade de Género (CIG) et soutenu par l’ILGA, l’événement se veut un espace de rencontre respectueux.
🕙 Du 14 au 15 mars de 9 h 30 à 18 h 30
📍 Biblioteca Municipal de Telheiras – Orlando Ribeiro
ℹ︎ Entrée libre
Source : Feira da Empregabilidade LGBTI+

Bienvenue à la 64ᵉ édition de la Haute Couture et des défilés de mode de créateurs. Cette année, sur le thème : Penser le capital à partir de la capitale, sera mis en avant la mode durable, par opposition à la fast fashion, reflet d’une société tournée vers l’immédiateté et les nouvelles technologies. Au programme : des Fast Talks, des défilés exclusifs, la découverte de nouveaux créateurs, et les arts et métiers du Portugal. L’édition accueillera aussi les phases finales du concours Sangue Novo, soutenu par Seaside.
🕙 Du 7 au 9 mars
📍 Pátio da Galé
ℹ︎ Entrée libre
Source : MODALISBOA

Le cinéma français à Lisbonne
En fanfare (Siga a Banda) et Le Roman de Jim (O romance de Jim). Deux films français primés au festival de Cannes. Deux histoires de famille touchantes. Le premier raconte l’histoire de deux frères que tout éloignait et que la musique va rapprocher. Le second relate le parcours d’Aymeric qui recroise Florence (une ancienne collègue) enceinte de 6 mois, mais le père biologique de l’enfant refait surface. Deux jolis films à découvrir au Portugal au cinéma.
Le Roman de Jim : le 6 mars (UCI – El Corte Inglês et Cinema Medeia Nimas)
En fanfare : le 7 mars (Cinéma City Alvalade (Av. de Roma, 100 – Lisbonne)


Les mystères au Palais Bieste
Pour découvrir de nouveaux lieux à l’abri de la foule, pensez à vous inscrire à cette visite organisée par Hearts into Nature. Partez à la découverte des mystères du palais Biester, un joyau méconnu de Sintra. Découvrez les goûts décoratifs d’époque en compagnie d’un architecte italien et d’un paysagiste français. Un subtil mélange de classicisme et de romantisme vous attend au cours de cette visite placée sous le signe des recoins secrets de Sintra.
🕙 Le 15 mars de 10 h à 13 h
📍 Entrada do Parque Biester, Av. Almeida Garrett 1A, 2710-567 Sintra
💸15 à 20 €
Source : Hearts Into Nature

Le premier jour du printemps, la nouvelle serre aux papillons de Cascais rouvre ses portes aux visiteurs. Entre amis ou en famille vous pourrez observer les papillons dans leur habitat naturel, accompagnés par la bienveillance des guides de la serre.
🕙 Le 22 mars de 10 h 30 à 13 h
📍 Borboletário João Pedro Cardoso da Conceição
💸 Entrée gratuite
Source : Câmara Municipal de Cascais

Un spectacle dédié à l’Inde, sa danse et sa musique, en traversant les grands fleuves. Ganga to Kaveri met en scène trois styles de danse classique indienne : le kathak pour le Gange, l’odissi pour le Brahmapoutre et le bharatanatyam pour la Kaveri, accompagnés d’une bande sonore originale du musicien Praveen D. Rao.
Organisé par ISHA ARTES et l’Ambassade de l’Inde, cet événement célèbre les 50 ans des relations diplomatiques Portugal-Inde, en promouvant la diversité culturelle et l’interculturalité.
🕙 Le 16 mars de 19 h
📍 Museu do Oriente, auditorium
💸 12 €
Source : ISHA ARTES

Dans le cadre des fêtes de la francophonie, le festival d’animation Monstra projettera, du 20 au 30 mars, 75 films en langue française en provenance de France, Belgique, Suisse, Canada (Québec), Roumanie et Luxembourg.
Pour Fernando Galrito, qui a créé ce festival il y a 25 ans, mettre en avant la culture cinématographique francophone relève avant tout d’un hommage historique : des premiers films projetés sur écran par Émile Reynaud et son théâtre optique au dernier succès de Jérémy Clapin, J’ai perdu mon corps, passant par des réalisateurs actuels cultes comme Jean François Laguionie, « on ne peut pas parler de l’animation sans parler de l’animation française ».
Venu étudier l’animation en France et passionné d’anthropologie, ce réalisateur au sourire infaillible conçoit ce festival avant tout comme un moyen de rassembler les différents artistes et métiers qui participent à la réalisation du cinéma d’animation, mais aussi d’en célébrer les cultures et leur identité cinématographique singulière.
Mais alors… quel est l’intérêt de se rendre au festival Monstra pour les francophones ?

Selon le réalisateur, le cinéma d’animation permet tout d’abord aux spectateurs de se reconnecter à eux-mêmes plus profondément que le cinéma en image réelle, notamment parce qu’il peut s’affranchir du lien espace-temps. Le dessin animé, Un bâteau dans le jardin de Jean-François Laguionie raconte par exemple l’histoire d’un commerçant des années 1950 qui construit un voilier, sous le regard de son fils inspiré par les aventures d’un grand navigateur. Un récit de vie fictif qui, en montrant le décalage entre les travaux d’un père modeste et ceux d’un aventurier, invite le spectateur à se questionner sur sa propre notion d’aventure.
Ce festival permet également aux plus littéraires de redécouvrir la poésie grâce à la célébration des 10 ans des collections En sortant de l’école, un projet qui invite chaque année des jeunes cinéastes à produire 13 courts métrages sur la base de 13 poèmes, avec pour thèmes la liberté et l’amitié.

Enfin, Le festival propose de sensibiliser les plus jeunes aux problématiques contemporaines telles que la préservation de la biodiversité avec humour et légèreté, notamment grâce au dessin animé Sauvages de Claude Barras. Avis aux parents soucieux d’éveiller leurs gamins.

Car si le cinéma d’animation s’adresse à tous les âges, il a un bienfait tout particulier pour l’éveil culturel des touts petits. Ainsi, les sessions Monstrinha visent à rendre ces créations accessibles aux écoliers, mais surtout à faire venir les enfants dans une salle de cinéma. Un partenariat avec les établissements qui a touché plus de 30000 enfants en 2024, et devrait battre de nouveaux records en 2025.
Quels que soient vos origines, votre âge, ou votre signe astrologique, il y a de fortes chances que le Festival d’animation Monstra vienne subtilement, mais durablement transformer votre expérience du monde au-delà du grand écran. Tel est le but et la promesse de Fernando pour qui « les films commencent réellement à travailler dans le cœur des gens lorsque la séance se termine ».
L’ensemble de la programmation du festival Monstra, dans le cadre des francofolies, est à retrouver sur https://festadafrancofonia.com/
Forts de leur authenticité, les vins du Portugal se vendent de plus en plus dans l’Hexagone et à l’étranger, poussant les investisseurs français à parier sur le vignoble portugais.
La vie est belle, le vin l’est encore plus, disait le poète Fernando Pessoa. Au Portugal, où sa consommation par tête est la plus importante au monde, le breuvage est synonyme de savoir-faire et de tradition. Fort d’un riche patrimoine vinicole, le pays est parvenu à se hisser ces dernières années au rang de neuvième ...
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Mettez vos soucis de côté, profitez de la fête et adoptez l’esprit du Carnaval : É Carnaval, ninguém leva a mal ! En français : « C’est le Carnaval, personne ne le prend mal ! »
Le carnaval, tel que nous le connaissons aujourd’hui, puise ses origines dans l’Antiquité. À l’approche du printemps, marqueur du renouveau, les traditions festives jouaient avec les codes sociaux. Chaque individu pouvait ainsi se déguiser satiriquement, suivant généralement une inversion des rôles dans la société. Les masques, défilés, représentations théâtrales et la musique marquaient un esprit de fête. En Grèce antique, Dionysos, le dieu de la fête et du vin, était célébré. Côté Rome antique, c’est Saturne le dieu du temps et de l’agriculture qui était mis à l’honneur.
Ces festivités aux origines païennes ont été peu à peu reprises par l’Église catholique. Les festivités et excès culinaires étaient permis jusqu’au Mardi gras, qui tombe le mardi 4 mars cette année. Ensuite, débute le Carême qui implique un jeûne d’une durée de 40 jours avant Pâques. Avec les colonisations européennes, le carnaval s’est diffusé un peu partout et il est célébré aujourd’hui dans de nombreux pays à travers le monde.
Où célébrer le carnaval à Lisbonne?
À la recherche d’un bloco de carnaval à Lisbonne ? Optez pour le Baile da Colombina Clandestina ! Ce collectif d’artistes né en 2017 défend une version populaire basée sur la musique, la danse, le cirque et les médias visuels. Le samedi 1er mars défilera le cortège et, d’ici là, de nombreux rendez-vous sont prévus, à retrouver sur la page Instagram @colombinaclandestina.


Envie d’écouter et de danser sur les rythmes du maracatu ? Ce métissage afro-brésilien prend ses aises à Lisbonne avec Baque Mulher Lisboa, un groupe de maracatu porté par des femmes (@baquemulherlisboa sur Instagram.)
Et aux alentours ?
Le carnaval de Loures est un événement traditionnel et culturel important qui attire chaque année des milliers de visiteurs. Pour l’édition 2025, 15 chars de carnaval et plus de 2600 participants défileront dans les rues de la ville.
Reconnu pour ses animations, ses défilés spectaculaires et ses satires politiques, le Carnaval de Loures est né en 1934. À cette époque, des mascarades et représentations théâtrales de rue prenaient possession de l’espace public afin de tourner en dérision des situations locales et nationales. Durant les périodes de répression politique, le carnaval de Loures a été interdit. Cet esprit critique s’est maintenu au fil des ans, et est aujourd’hui une caractéristique marquant l’identité de ce carnaval.

À Sesimbra, le carnaval oscille entre traditions portugaises et brésiliennes. Entre défilés des écoles de samba, programmation pour enfants, mascarades, démonstrations équestres et « l’enterrement de la morue », le programme est varié ! De la musique, de la danse et beaucoup d’humour seront au rendez-vous, le tout au bord de l’Océan.
C’est au début du XXe siècle pour que le Carnaval de Torres Vedras séduit les villageois, sous l’influence des défilés organisés par les étudiants à Lisbonne. Aujourd’hui considéré comme l’un des carnavals les plus portugais du Portugal, le Carnaval de Torres Vedras reste fidèle aux satires politiques, sociales et sportives. Il a conservé des éléments traditionnels tels que les rois, les matrafonas (des hommes qui portent des costumes, maquillages et accessoires dits « féminins »), les chars, les cabeçudos (personnages à têtes géantes), les cocotes et boneco do Entrudo (bonhommes de paille). Cette année, le Carnaval de Torres Vedras célèbre l’anniversaire de la Révolution du 25 Avril.

Chaque année, cet ancien village de pêcheurs, connu pour ses immenses vagues, se laisse divertir par la fête de février à mars ! Le 3 février est célébrée la Saint-Blaise (São Brás) : les habitants de Nazaré se regroupent pour honorer la tradition en se restaurant, en buvant et en chantant des mélodies carnavalesques locales. Les rois du carnaval y règnent durant toute la période, une multitude de couleurs et des bals populaires masqués animent le mois de février. Enfin, le « samedi gras » est réservé à la parade nocturne, qui dure jusqu’au petit matin !

Avez-vous déjà entendu parler de coach de santé ou de coach en nutrition ? Ces nouveaux métiers n’ont rien
de futile. Ils aident à réparer les souffrances chroniques, à réguler ses émotions, ou encore à améliorer son capital santé. Des effets stupéfiants obtenus grâce à ces deux approches combinées.
Professionnelle, formée en PNL (programmation neurolinguistique), Véronique cumule un double diplôme de coach de santé et de coach en nutrition. Elle intervient aussi bien dans le cadre professionnel, privé que médical. Ses clients sont en France, à l’étranger et à Lisbonne, où elle est revenue vivre il y a quatre ans. Fille d’une mère française et d’un père portugais, elle quitte Lisbonne à l’âge de deux ans et vit une enfance d’expatriation.
Son diplôme d’architecture en poche, elle travaille en France et au Portugal et se spécialise dans la restauration des monuments historiques. Mais le stress induit par la fonction, ajouté aux charges d’une mère de jeunes enfants, la mène au point de rupture. Épuisée par des problèmes de santé handicapants, elle décide de réagir. Soutenue par son mari,
elle quitte ses associés et initie sa reconversion. Avec sérieux et déontologie, elle suit les formations diplômantes de coach professionnelle, coach de santé et depuis peu coach en nutrition, avec l’appui de la PNL.
Amoureuse des mots, Véronique explique : « Coach vient de coche, comme carrosse pour accompagner la personne à traverser les obstacles, en ressortir meilleur et plus fort. Avoir le courage de vivre la vie qu’on veut, c’est prendre des
risques et donc modifier son comportement, explique-t-elle. L’idée du changement est fondamentale. » Le symptôme
est traité par la médecine.
Mais la partie psychique et émotionnelle est l’affaire du coach de santé, discipline très en vogue aux États-Unis depuis une trentaine d’années. Le coaching de santé ne concerne ni le diagnostic, ni le pronostic, ni l’étude du passé comme en psychologie. Il considère le symptôme comme une forme de communication, pour rétablir l’équilibre nécessaire à l’amélioration. « Dans notre société occidentale, on refoule nos émotions, on se déconnecte de nos corps, du ressenti et cela peut provoquer des pathologies chroniques et inflammatoires. L’objectif est d’aider le client à développer ses ressources et à augmenter ses performances pour atteindre un état désiré. »
Beaucoup de nos maladies chroniques, dites de civilisation, sont la conséquence de notre mode de vie. La nutrition, autre pilier de travail de Véronique, est aussi essentielle. Spécialisée dans l’alimentation thérapeutique réduite en glucides, elle propose des recommandations pour aider le corps à se régénérer. Car un corps bien nourri permet un fonctionnement optimisé de notre esprit, de notre intellect et de nos émotions.
Plus d’information sur www.volt-face.coach
Contact : v@volt-face.coach
Premier échange offert

Griffer la combinaison des scientifiques qui vont explorer la Lune en 2026, quel prestige ! Tellement plus grandiose que de poser son logo sur le sac à main de Nicole Kidman ou de Kim Kardashian…
Autrefois, les marques de luxe se battaient pour habiller les stars sur le tapis rouge de Cannes ou de Los Angeles. Aujourd’hui, c’est dépassé ! Pour « anoblir » une maison, on l’inscrit dans l’Histoire. Mieux : dans le cosmos.
Prada a signé un partenariat avec l’Américain Axiom Space et devient ainsi le couturier des astronautes. Les ateliers italiens se sont convertis à l’engineering : réserve d’oxygène, circuit de refroidissement à eau, isolation thermique, pressurisation… et des soufflets pour pouvoir bouger, voilà les principaux éléments du descriptif communiqué aux stylistes pour créer la « pièce à manches ». La « création » pèse plus de 100 kilos. Ainsi harnachés, les top models, pardon les trois « spacemen » and une « spacewoman » ne défileront pas sur le podium. Ils devront observer, creuser, prélever… et parfois réparer leur navette.
Les ingénieurs de la Nasa avaient-ils besoin de la marque Prada pour élaborer leur scaphandre ? On en doute. L’accoutrement est tellement technologique que les questions de style passent en dernier. En revanche, montrer la bande rouge de la plus belle maison de mode italienne pourrait attirer un nouveau public, peu porté sur les performances spatiales. Voilà peut-être leur intérêt.
Pour Prada, la communication devrait se révéler efficace. En co-créant cette combinaison cosmique, la maison se hisse au sommet de la gloire planétaire. Un petit pas pour l’homme, un saut de géant pour Prada. On ignore combien coûte le vêtement, mais ce serait de l’ordre de 4,4 millions de dollars la pièce. Avec Axiom Space, sans doute se partagent-ils les frais ?
Contrairement à Pierre Cardin qui s’était glissé dans la combi de Neil Armstrong dans les années soixante, Miuccia Prada ne va pas tester les coutures sur sa propre morphologie. Mais peut-être son fils, Lorenzo Bertelli, visiblement emballé, qui a signé le contrat.
À 60 ans d’intervalle, la conquête spatiale fascine toujours. Dans les sixties, Courrèges avait imaginé une collection « Moon Girl », Cardin, une collection « Cosmocorps ». C’était épuré, trapèze, moderne, en vinyl, plexi, plastique, des matières impensables pour l’époque et c’était révolutionnaire !

« En co-créant cette combinaison cosmique, la maison se hisse au sommet de la gloire planétaire. Un petit pas pour l'homme, un saut de géant pour Prada. »
En septembre dernier, Cardin a dû jubiler depuis les étoiles : son neveu, Rodrigo Basilicati a signé une collaboration avec l’Agence spatiale européenne pour concevoir deux combinaisons « résistantes aux conditions extrêmes », une intérieure et une extérieure. Les astronautes européens les enfileront durant les exercices de simulation de surface lunaire, au centre Luna de Cologne, en Allemagne.
Avec les bouleversements climatiques, la mode prend des airs !
Hélène Farnaud-Defromont, ambassadrice de France au Portugal
par Adriana Dopio
écrit par Adriana Dopio
Arrivée au Portugal le 5 septembre 2022, Hélène Farnaud‑Defromont est une épicurienne, polyglotte,
grande lectrice, admiratrice des tubes de David Guetta et friande de Paris‑Brest. Rencontre hors des
sentiers battus.
Depuis quand êtes-vous en poste à Lisbonne ?
Je débute ma troisième année au Portugal. Avant Lisbonne, j’ai été nommée à Bruxelles, où j’ai occupé mon premier poste d’ambassadrice après une longue carrière diplomatique en Grèce, en Jordanie, à Paris au ministère des Affaires étrangères ou encore à la tête de l’agence pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE), qui supervise les écoles et les Lycées français dans le monde. Cette mission a été un moment fort de ma carrière.
Combien y a-t-il de Français au Portugal ?
Sur le registre des Français répertoriés au consulat, nous avons vingt mille personnes inscrites et parmi eux 25 % de binationaux. Mais ce chiffre ne reflète pas toute la réalité. En tenant compte des données recueillies par les autorités portugaises, dans les freguesias et autres municipalités, nous estimons entre 50 et 60 000 le nombre de Français répartis, assez équitablement, sur l’ensemble du territoire et les régions autonomes de Madère et des Açores. Même si Lisbonne, Porto et l’Algarve restent en tête, des Français se sont installés dans la plupart des petites et moyennes villes de la côte Atlantique, mais aussi dans les terres.
Quel est le profil de la communauté française ?
Elle est clairement en augmentation. Nous le constatons dans les registres du consulat, mais aussi par les demandes croissantes d’admission dans nos écoles et nos lycées, à Lisbonne comme à Porto. S’ajoutent à cela des projets d’ouverture de nouveaux établissements français, du côté de Faro en Algarve ou dans le grand Lisbonne, Cascais, Estoril ou même Braga, pour répondre à l’arrivée de compatriotes plutôt jeunes. Nombre d’entre eux ont des profils d’entrepreneurs, étaient déjà expatriés en dehors de l’Europe et souhaitaient se rapprocher de la France. Certains n’ont aucun lien familial avec le Portugal, mais sont attirés par la qualité de vie et les opportunités professionnelles. Ces
chiffres sont à dissocier des trois millions de touristes français qui visitent le Portugal chaque année.
« Dans tous les postes que j 'ai occupés, j 'ai mis un point d 'honneur à apprendre la langue du pays, afin d'être autonome, en mesure de lire la presse, d 'écouter les informations, et de comprendre ce que les gens disent. »
Quel était votre premier objectif
Ma première décision a été d’acquérir une bonne maîtrise de la langue portugaise pour pouvoir travailler efficacement. Je suis partie du principe que tout le monde ne parlait pas français, même si parmi mes interlocuteurs officiels, culturels, ou dans le monde des affaires, la compréhension de notre langue est assez répandue. Dans tous les postes que j’ai occupés, j’ai mis un point d’honneur à apprendre la langue du pays, afin d’être autonome, en mesure de lire la presse, d’écouter les informations, et de comprendre ce que les gens disent. La langue portugaise, comme la langue française, est une langue riche, une langue Monde. C’est une chance d’avoir pu l’apprendre grâce à ce poste.

Comment avez-vous procédé pour apprendre le portugais ?
La mobilité professionnelle étant au cœur de nos parcours de diplomates, le quai d’Orsay nous propose, dès la nomination dans un pays, de bénéficier de cours de langue au ministère, en individuel ou en groupe. J’ai donc pris quelques leçons avant d’arriver puis j’ai poursuivi avec une professeure portugaise, à l’Ambassade. L’ensemble des agents expatriés de l’ambassade a la possibilité de prendre des cours, nous avons un budget à cet effet. Je propose toujours à mes interlocuteurs, dans les rendez-vous officiels, que chacun parle sa langue maternelle. C’est
efficace, respectueux de la diversité linguistique européenne et plus confortable pour chacun de nous.
Quelle place occupent les femmes aujourd'hui dans la diplo - matie française ?
Nous sommes encore loin de la parité, même si beaucoup d’avancées ont été réalisées. J’ai 30 ans d’ancienneté en diplomatie et j’ai vraiment constaté, ces quinze dernières années, une prise de conscience, tant au Quai d’Orsay que dans l’administration française ou dans le secteur privé. Aujourd’hui, sur les quelques 200 ambassadeurs en poste, il y a environ 30 % de femmes. En 2012, nous étions 12 % de femmes ambassadrices et moins de 10 % de femmes directrices ou directrices générales au Quai d’Orsay, mais c’était alors le cas dans l’ensemble de la société française. Pour dépasser le barème des 30 %, il va falloir du temps, mais la dynamique est là et je suis optimiste. Il faut encourager les jeunes femmes à choisir des carrières diplomatiques.
Une vie diplomatique a aussi des conséquences sur la sphère privée…
Ce sont souvent les principaux obstacles. Comment concilier une vie de couple, une vie de famille, avec des enfants, en déménageant tous les trois à quatre ans, dans des pays non choisis à l’avance, tout en alternant entre la France et l’étranger. On ne parle pas vraiment de plan de carrière au Quai d’Orsay ! Il faut se décider rapidement pour une destination, rien n’est planifiable. J’ai toujours considéré cet imprévu comme une opportunité. Je suis venue au Portugal sans ma famille, je suis dans notre jargon « en célibat géographique » et mon mari est ambassadeur européen, mais dans un autre pays.

Comment avez-vous fait pour élever vos enfants ?
Dans notre première partie de carrière, mon mari et moi avons réussi à avoir des doubles postes ou à alterner. Nous sommes arrivés à être en même temps en France, en même temps à l’étranger. Devenus ambassadeurs, ce n’est plus possible, puisqu’il n’y a qu’un poste par pays.
Les enfants ont été scolarisés au gré de nos affectations dans le réseau des écoles et lycées français. Ils ont eu une continuité d’enseignement. Aujourd’hui, ils sont grands, mais le Portugal est tellement attractif que je n’ai aucun mal à faire venir toute la famille pour les week-ends ou les vacances.
La diplomatie était un rêve d'enfance ?
J’ai eu ma période journaliste, ma période avocate, mais j’aimais les langues étrangères et j’avais en moi l’envie de servir mon pays. Si bien que la carrière diplomatique s’est très vite imposée. Elle correspondait à mes valeurs et à mes envies. S’ajoutent à cela, le rêve de voyages, la rencontre avec d’autres cultures, le refus d’un mode de vie sédentaire, sans me rendre compte à l’époque des sacrifices que cela impliquerait et heureusement ! Trente ans après, je me dis que j’ai une chance énorme de continuer à faire un métier qui me plaît.

« ...j'aimais les langues étrangères et j'avais en moi l'envie de servir mon pays. Si bien que la carrière diplomatique s'est très vite imposée. Elle correspondait à mes valeurs et à mes envies.»
Où avez-vous passé votre enfance ?
Je suis née à Lille, j’ai grandi dans le nord de la France, à la campagne avec des parents qui exerçaient des professions sans rapport avec la diplomatie. Bonne élève, j’ai poursuivi mes études à Paris, tout en conservant de fortes attaches familiales et affectives avec les Hauts-de-France et en particulier la ville de Lille qui a su se réinventer, tout en conservant l’accueil chaleureux des gens du Nord. Je suis très fière de mes origines nordistes, j’aime la nourriture et les paysages de cette région. Des caractéristiques familières que j’ai en partie retrouvées quand j’étais en poste en Belgique.
Après Lisbonne, quelle destination vous plairait ?
J’ai fait des études de russe et je suis entrée au Quai d’Orsay par le concours d’Orient. Les hasards des affectations font que je n’ai pas encore servi dans un pays russophone. Être un jour ambassadrice en Russie, serait certainement un accomplissement, mais la période actuelle n’est pas la plus simple et la plus propice. J’aime la langue et la littérature russes. Anna Karénine de Léon Tolstoï est l’un des romans qui m’accompagnent depuis longtemps.
Combien de langues parlez-vous ?
L’allemand a été, scolairement, ma première langue étrangère, l’anglais, qui est incontournable, le russe, puis dans les postes que j’ai occupés, j’ai acquis d’assez bonnes notions de grec moderne, j’ai appris le néerlandais en Belgique et puis le portugais que je pratique depuis deux ans. Au Portugal, j’ai découvert l’incroyable diversité de paysages, la lumière de Lisbonne qui ne cesse de m’émerveiller. Seul petit regret, moi qui suis une amoureuse du voyage en train, je regrette le faible développement du réseau ferroviaire au Portugal.

• PROPOS RECUEILLIS PAR YETTY HAGENDORF
Malgré une qualité de vie exceptionnelle, Lisbonne n’échappe pas au stress des temps modernes. La capitale portugaise offre une riche panoplie de lieux magiques permettant, le temps d’une journée, de plonger dans un océan de bien-être. Une belle idée de cadeau à offrir ou à s’accorder pour relâcher le corps et l’esprit.
Si vous rêvez d’un massage exceptionnel dans un cadre somptueux et que votre tirelire est pleine, optez pour le Ritz Spa. Tout commence par un gommage des pieds dans une eau tiède, suivi d’un massage divin avec l’arôme de votre choix. Les thérapeutes sont toutes de haut niveau, parfaitement formées pour prodiguer avec beaucoup d’attention la gamme des prestations proposées. Le vestiaire est spacieux et entièrement équipé: peignoirs, lotions, sèche-cheveux. Il y a aussi un hammam, un sauna et une fontaine de glace. L’achat d’un massage (200 euros, 50 min) donne accès à la grande piscine chauffée couverte et aux transats de repos répartis autour. Un véritable havre de paix.
Rua Rodrigo da Fonseca, 88 –Lisbonne
Tél. : 213 843 005

Hébergé par le Hyatt Regency de Belém, avec une vue imprenable sur le Tage, le Spa Serenity – The Art of Wellbeing est une véritable oasis de luxe, récompensée par le prix de «Spa de l’année 2024», aux Luxe Awards. Sur plus de 1000 m², cet espace sophistiqué offre neuf salles de soins, une piscine intérieure baignée de lumière naturelle, un jacuzzi, un sauna et divers salons dédiés au repos et à la récupération. Parmi les traitements, le «Sentir Lisboa», de 180 minutes commence par l’inhalation d’huile essentielle de basilic et des exercices de respiration. Massage relaxant 50 min, 115 euros.
Rua da Junqueira, 63 –Lisbonne
Tél. : 219 023 202

À quelques encablures de l’Avenida da Liberdade, le Mandalay Spa Liberdade, consacre 700 m² au bien-être, avec quatre cabines de soins, une salle de sport, une piscine de vitalité, un hammam à l’améthyste, un sauna et un salon de relaxation avec vue sur le jardin. Au menu, des massages spécifiques pour se détendre, lutter contre l’insomnie, nettoyer le corps de ses toxines, des soins du visage ou encore des traitements réservés aux hommes. Le Mandalay travaille avec Sundãri (pour les rituels indiens), Ytsara (pour les rituels thaïlandais), The Refinery (pour les hommes),
et Linda Meredith et Karin Herzog (pour les soins du visage). Massage Seam Healing Back 40 min, 80 euros.
Rua Rosa Araújo, 8 – Lisbonne
Tél. : 210 015 740

Facile d’accès, le Spa du Sheraton propose une offre complète et qualitative qui inclut un fitness, une jolie piscine extérieure chauffée, un jacuzzi suffisamment grand pour accueillir une bonne dizaine de clients, un espace avec un sauna et un hammam, et une petite zone de relaxation. Les vestiaires sont fonctionnels et confortables. Huit salles de massage sont à disposition des clients de l’hôtel comme des visiteurs. Le tarif est de 70 euros pour 8 heures de présence au SPA, 50 euros pour 4 heures et l’accès est offert pour tout massage supérieur à 60 minutes.
Rua Latino Coelhom, 1 – Lisbonne
Tél. : 213 120 000
Santé et beauté sont au rendez-vous du cocon du SPA de l’hôtel Tivoli avenida da Liberdade. Des techniques venues de Thaïlande mêlées aux influences portugaises mènent sur le chemin
de la volupté et de la relaxation. Un vrai havre de paix en plein cœur de la capitale, pour se déconnecter de la vie tumultueuse lisboète et faire escale dans un sanctuaire de sérénité. Massage dos, cou, épaule 30 min, 90 euros.
Hotel Tivoli avenida da Liberdade, 185 – Lisbonne
Tél. : 213 198 771

Situé à Estoril, en bord de mer, l’Estoril Wellness Centre est un véritable temple consacré à la santé, au bien-être et à la remise en forme. Avec une vue imprenable sur la baie de Cascais, le Banyan Tree Spa présente une approche holistique du bien être physique et émotionnel, avec des traitements basés sur les anciennes traditions asiatiques à base d’huiles essentielles, de plantes et d’épices. Toutes ces séances sont dispensées par des thérapeutes formés dans les académies Banyan Tree et comprennent 30 minutes de relaxation et d’introspection. Massage « Full body » 60 min, 120 euros
Hotel Palácio, Rua Particular – Estoril
Tél. : 214 658 600

Composé de salles de traitement, d’un sauna, d’une salle de sport, d’un tranquility lounge et d’un salon de relaxation, le Vintage Spa est un sanctuaire du bien-être à l’ambiance sereine et apaisante. Son décor chaleureux, dans les tons bronze et rouge, ses velours luxueux, créent une atmosphère sensuelle et authentique, rehaussée par les œuvres de l’artiste lisboète Branca Cuvier. Le Spa propose une carte complète de traitements holistiques, de massages, et de soins de beauté et de bien-être avec les produits de marque portugaise essenciAroma biologiques et 100 % naturels. Massage thérapeutique 30 min, 90 euros.
Rua Rodrigo da Fonseca, 2 –Lisbonne
Tél. : 210 405 400

Au sein du superbe Palácio do Governador (reconstruit sur le site de l’ancienne résidence du gouverneur de la Tour de Belém), le SPA Felicitás Governador occupe 1200 m² où l’histoire et le luxe s’entremêlent. Abrité par des murs romains datant du Ier au Ve siècle, l’espace intègre une piscine intérieure chauffée de 25 m, des salles de massage, un sauna, un bain turc, un bain écossais, une douche Vichy, une douche sensorielle et une fontaine de glace. Les soins associent traditions ancestrales et techniques innovantes. Massage express 25 min, 60 euros.
Rua Bartolomeu Dias, 117–Lisbonne
Tél. : 212 467 802
À quelques minutes de la gare de Sete Rios, le luxueux SPA by Corinthia Lisbon vous permet de composer votre journée. Piscine chauffée, piscine d’hydromassage, douches sensorielles,
sauna et bain turc, assorti d’une offre de traitements très complète vous attendent pour vivre un pur moment de relâchement. Les traitements associent des connaissances anciennes, les meilleurs produits de beauté et une technologie de pointe. Massage Corinthia 50 min, 120 euros.
Av. Columbano Bordalo Pinheiro, 105A –Lisbonne
Tél. : 217 236 305


En plein parc Eduardo VII, à deux pas de la place Marquês de Pombal, le club sportif le plus huppé de la capitale portugaise propose des massages, des soins du visage et du corps, des traitements esthétiques et des thérapies holistiques, réalisés avec les marques iS Clinical, Comfort Zone et FOREO. Cette offre de soins vient compléter les installations sportives du Club 7 qui
comprennent une superbe piscine, une salle de sport bien équipée, un centre de crossfit, ainsi que des terrains de tennis et de paddle. Massage relax 30 min, 55 euros.
Parque Eduardo VII –Lisbonne
Tél. : 213 848 300
• DOSSIER RÉALISÉ PAR JOHAN RICOU ET YETTY HAGENDROF
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